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Les tas d'clodos, les tas d'prolos dans l'métro, t'en a de plus en plus, jamais ça finit d'finir, pas d'répit pour les boi-sans-soif de la vie que la mort écorche. Y aura jamais autant d'paillettes dans les yeux des truands qui s'payent le ciel à coups d'missiles que dans celles des chiens rampants qui s'payent même rien à coup d'vide. La tête sous l'eau, d'la merde dans les yeux, et c'est comme ça qu'on avance au pays des bisounours qu'on s'construit en surfant sur les affiches géantes des publicités qu'tu leur vend, ton métier c'est marchand d'rêves et sous la terre y'en a qu'en crève. Et pour foncer, plus vite sur le rail, t'oublie pas qu'il faut les faire bosser, tous ces salauds, et que s'ils pouvaient, ils glanderaient rien, à faire des gosses comme des porcs et toucher les allocs pour élever d'autres porcs qui toucheraient des allocs. Comme une boucle qui s'ferme pas pour rien, c'qui en sort, c'est le vice, la boisson, leur délice. J'dis qu'ça suffit pas, et qu'faudrait encore plus les couper à la base, rien leur donner, bosser sans payer, trimer sans moufter, et là , c'est sûr personne dirait rien, parce que l'homme courbé est incapable de révolte. Sous le poids des insultes silencieuses de ton regard haineux, de là-haut, tout en haut, ton piédestal acrimonieux est ton rempart contre la boue. Faudrait pas qu'dans la file, tu t'attardes, à ta place j'aimerais pas toucher à la vermine que t'as laissé, vaudrait mieux qu'sous la semelle de tes pieds tu l'écrases à coups d'lois qu'personne peut contrôler pour protéger tes intérêts. Dans ton costard, tu glisses, sur l'asphalte, en taxi-star, escorté d'la police, pendant qu'sous la terre, ça crève dans la pisse. J'aurai jamais fini d'te montrer qu'sur un fil de spleen t'auras jamais fini d'assassiner les funambules de ton propre spectacle.

Les boit-sans-soif
Tag(s) : #DéraiLLages
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