Les tas d'clodos, les tas d'prolos dans l'métro, t'en a de plus en plus, jamais ça finit d'finir, pas d'répit pour les boi-sans-soif de la vie que la mort écorche. Y aura jamais autant d'paillettes dans les yeux des truands qui s'payent le ciel à coups...
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Minuit sur la ville
Je m'abandonne en battements d'mots, mon corps vrille, et peu à peu, j'me décompose en lettres virtuelles. Maintenant, sur le toit, je peux, dans l'vide... sauter. Me voilà. Entre deux tours, j'explose, et à travers le monde, ma prose et mon cœur pulsent...
Lire la suiteMon ange est belle
Dans l'bitume, les crevasses, zébrures dorées à travers le ciel où les anges sont belles. Dans le hasard du soleil, cette chape, lourdeur monotone, de plomb, m'accable. Faut parfois que j'me perde dans la laideur de la masse. Que je m'éloigne, silence...
Lire la suiteSous la pluie
J'arrive plus trop à respirer, mais j'sais que ça m'fait ça à chaque fois. N'importe où, n'importe quand. Et j'suffoque, une boule de coton dans la gorge et l'thorax qui s'comprime comme un sac papier d'un asthmatique. Vissé à mon banc publique, mon champ...
Lire la suiteMes rimes rappent
Moi j'fais du biz biz J'te claque la bise bise En costard j'suis la star En private j'suis lascar J'roule en noir en 4x4 A fond 24 sur 24 Sur mon corps mes frippes frappent Dans ma caisse mes rimes rappent Vitres ouvertes le son claque J'en peux plus...
Lire la suiteSous la cadence
Vivre me fait mal aux yeux, et ma tête lancinante, dans un mixer j'éclate. Haché, syncopé, j'expose la note de mon flow arraché au bitume, au-dessus, le halo, la couleur sur la ligne syntaxique, la dynamique appuie le rythme de mes pas devant la vie qui...
Lire la suiteSous acide animé
Par-delà, vite, la vie. J'avance et je file sur la rame du style, pas moyen de s'en tirer, c'est comme ça que j'dois le vivre, maintenant où jamais, je plane au-dessus d'la ville et mon corps reste attaché au bitume, mon esprit s'échappe et j'avance sur...
Lire la suiteDu regret de ne pas avoir publié plus tôt
T'es assis dans ton canap à réfléchir à la structure de ton bouquin, pis soudain, t'as comme une vieille rancune envers la vie. Tu te dis qu'au bout de toutes ces années à avoir passé ton temps à gribouiller pour ton compte personnel, t'as comme un crédit....
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